Selon la CAPEB locale, le bâtiment a gardé la tête hors de l’eau en Vendée

Selon la CAPEB locale, le bâtiment a gardé la tête hors de l’eau en Vendée

Contrairement à d’autres régions de France, le bâtiment a su se préserver face à la crise sanitaire liée au Covid-19. Je vous fournis les raisons de cette exception.

Une annonce encourageante

La présidente de la CAPEB Vendée est plutôt rassurante. Le syndicat patronal de Vendée revendique environ 2 000 membres adhérents.

Ils constituent la moitié des professionnels du bâtiment. Ils sont à nouveau dans le même type de conjoncture des mois prospères.

Certes, de nombreux reports ont été enregistrés. En 2020, le confinement a engendré un arrêt forcé d’un mois et demi.

Toutefois, aucune annulation de commande ne s’est produite, malgré les risques. En fait, la conjoncture est positive pour le 3ème trimestre avec une progression de croissance qui caracole à 2,5 % comparativement à 2019.

Le niveau national est à 0,5%.

Les raisons de cette conjoncture favorable

Comme les chantiers en retard doivent être repris, les travaux ne manquent pas. C’est notamment le cas du marché de la rénovation énergétique.

Le confinement a convaincu les ménages afin de procéder à l’amélioration de leur habitat. Ainsi, les entreprises du bâtiment ont pu continuer leur activité en attente.

Du côté des collectivités, les délais de paiement ont profité d’un raccourcissement au moment de la crise sanitaire. En fait, les trésoreries sont épargnées et les entreprises du BTP s’attendent aux appels d’offres de la part des collectivités.

Par ailleurs, la réévaluation des seuils de 40 000 à 70 000 euros est un atout non négligeable. En effet, les travaux publics vont disposer d’une procédure simplifiée et rapide.

L’effet boomerang est redouté

Les entreprises vendéennes du bâtiment demeurent sur leur garde. Ils ne relâchent pas la pression par rapport au gouvernement face à un retour de bâton probable en 2021.

En réalité, les entreprises doivent absorber sur la durée les surcoûts relatifs à la crise sanitaire. Ces surcoûts concernent l’usage du gel hydro-alcoolique, de masques, des cabanes de chantier et du carburant nécessaire au covoiturage pour rejoindre les chantiers.

Les souhaits des professionnels

Au cours d’une réunion de travail avec deux députés  de la majorité gouvernementale, les représentants du professionnel du bâtiment ont émis leurs souhaits. Ils s’attendent à une simplification du dispositif RGE ou Reconnu Garant de l’Environnement.

Cette démarche va permettre de mieux cerner les arnaqueurs qui donnent un reflet négatif au secteur du bâtiment. Pour sa part, la CAPEB est insatisfaite de la version revue et corrigée de Ma prime Rénov.

Elle s’attend à la mise en place d’un taux  réduit de TVA pour la totalité de la rénovation. Retrouvez d’autres thèmes ici.

Crédit Photo : bienpublic.com & artisans.chefdentreprise.com

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