Fermée depuis 1992, cette ligne ferroviaire entame une phase primordiale. Je vous propose les grandes lignes de ce projet qui suscite beaucoup d’espoir.
Des résultats encourageants
Après la première phase d’études, les résultats sont positifs. A la base, le pilotage de la phase initiale revient à la Région des Pays de la Loire et le Département de la Vendée.
Il faut inclure les communautés des communes du Pays des Herbiers et du Pays de Mortagne. L’agglomération du Choletais a également contribué à cette étude.
De plus, la Région a permis l’intégration de cette ligne au protocole cosigné avec l’Etat. Ce protocole cible l’avenir des lignes de desserte fine du territoire.
Les parties prenantes ciblent l’essor du tourisme et des déplacements.
L’objectif de la réouverture
Cette réouverture va permettre le renforcement de la desserte touristique et les déplacements domicile travail. L’aboutissement du projet est essentiel pour l’aménagement, l’équité et l’attractivité du territoire.
La petite histoire du TER
En 1914, la ligne Cholet-les Herbiers-Fontenay-le Comte autorise une liaison entre Cholet et les Herbiers pour le transport de marchandises. Cette étape dure jusqu’en 1939.
Après la fermeture de 1992, un train touristique unique est disponible chaque été entre Mortagne-sur-Sèvre et les Herbiers.
La relance du projet de réouverture de la ligne ferrovaire
Les Pays de la Loire veulent remettre en route la liaison ferroviaire Cholet-les Herbiers. Les attractions proches concernent le pôle d’attraction Puy-du-Fou et le bassin Choletais.
A propos de la faisabilité du projet
L’appel d’offres pour l’étude de faisabilité de la réouverture de la ligne a mobilisé 150 000 euros. L’étude a permis de définir les conditions relatives à la réouverture.
Il faut considérer le nombre d’allers-retours, le confort, le prolongement avec la ligne Angers-Cholet.
Le montant de la deuxième étude
En fait, cette seconde étude va être axée sur l’exploitation et le diagnostic des infrastructures. L’étude va cerner la nature des investissements ainsi que leur montant.
Pour l’heure, l’estimation est fixée à 200 000 euros. Les études sont prévues durer une année, avec l’appui de la Région, la SNCF Réseau et le Département de la Vendée.
Par ailleurs, le potentiel est autour de 500 000 voyages annuels. Les visiteurs du Puy du Fou sont évalués à 300 000 déplacements avec une correspondance à Angers, au départ de Paris.
La phase domicile travail est évaluée à 200 000 déplacements en se basant sur une moyenne de fréquentation. Retrouvez plus d’infos ici .
Crédit Photo : actu.fr & transportrail.canalblog.com